Cent quatre-vingt-neuf

Le matin des funérailles arriva enveloppé de gris. Le ciel lui-même semblait pleurer, épais de nuages qui pesaient bas sur le domaine. La pluie avait cessé quelque part dans la nuit, mais le sol restait mou, trempé, et un froid s'accrochait obstinément à l'air.

Je m'habillai en silence, mes mains t...

Connectez-vous et continuez la lecture