Chapitre 6 Trouvons quelques réponses

« Docteur Preston, » dis-je en frappant doucement et en jetant un coup d'œil à travers la porte. « Oh Lucas, mon garçon, et s'il te plaît, appelle-moi Marc, tu sais bien qu'il n'y a pas besoin de formalités, » dit-il en me tendant mon café toujours préparé à la perfection, en fredonnant de plaisir avec la première gorgée. « Désolé, tu as raison, c'est juste une habitude, je suppose. Le café est parfait, merci. » « De rien, alors comment ça va ? Qu'est-ce qui t'amène ? »

« Par où commencer... J'ai tellement de tension, j'ai du mal à me détendre. Je pense que c'est dû aux désaccords avec mon père. Ensuite, il y a le fait que je vais bientôt prendre la tête de cette meute, mais hier soir, je suis sorti avec les gars pendant mon temps libre, et ça s'est avéré être un piège. Mais au-delà de tout ça, je suis épuisé par vagues intermittentes depuis hier soir, et c'est seulement depuis que j'ai parlé au barman. Je ne pense pas que ce soit un lien de compagnon, vu que j'ai encore quelques mois avant d'atteindre l'âge. C'est pour ça que je suis venu te voir, pour savoir si tu as quelque chose qui pourrait m'aider ou même une explication. » expliquai-je avec un regard frustré sur mon visage. Marc semble également perplexe, ce qui ne semble pas être une bonne nouvelle. Je soupire à mes propres pensées.

« Allons, mon garçon, pas besoin de soupirer. Tu essaies de répondre à tant d'attentes et de vivre la vie que tout le monde veut pour toi. Il est normal que tu te sentes tendu, mais je vais te donner un complément pour apaiser la tension, c'est un agent calmant, un par jour après le petit-déjeuner devrait suffire. Maintenant, pour aborder ces vagues d'épuisement, peux-tu préciser ? Comment cela t'affecte-t-il physiquement et mentalement ? Y a-t-il quelque chose que tu peux identifier comme cause ou des effets accompagnants ? »

Je marmonne des détails dont je suis sûr, mais certains sont flous. « Une chose est que parfois, je pense au barman avec des images d'elle qui traversent mon esprit. Une fois que je les repousse, peu de temps après, cette épuisement revient, mais ce n'est pas à chaque fois qu'elle me vient à l'esprit. »

« Intéressant, cela pourrait être le début d'un lien de compagnon, mais je ne peux pas en être sûr. En tant qu'alpha, il est tout à fait possible de trouver ton compagnon plus tôt, comme ton père aurait dû te l'expliquer, » suggéra Marc.

« Il ne veut pas que je trouve ma véritable compagne, ma véritable Luna. Il veut que je prenne une compagne choisie qu'il a sélectionnée pour moi, » dis-je en laissant échapper un grognement fort, exprimant clairement ma colère.

« Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te contrarier, je voulais juste clarifier la situation. »

« Désolé, je ne voulais pas dire ça de cette façon. Je ne suis simplement pas d'accord avec les méthodes de mon père. Je veux ma Luna destinée. »

La fatigue revient encore, Mark le voit de ses propres yeux, voyant la couleur disparaître de mon visage, mon corps commencer à s'affaisser et mes yeux devenir légèrement lourds. "Ça arrive maintenant, n'est-ce pas ?" Je hoche lentement la tête. "Puis-je prendre tes signes vitaux et faire des analyses de sang pendant que tu es dans cet état pour voir ce avec quoi je traite ? Pour m'assurer qu'il n'y a rien de préoccupant." "Si tu penses que ça peut aider," dis-je, lui donnant accès complet. "Tes signes vitaux sont stables comme toujours, je devrai attendre les résultats des analyses de sang, mais je te contacterai dès que j'aurai des réponses. Je vais aussi examiner la possibilité que ce soit un lien de camaraderie, j'ai lu quelque chose de similaire auparavant, mais je ne suis pas sûr que cela corresponde à ton cas. Il faudra me donner un peu de temps pour faire des recherches là-dessus, désolé de ne pas pouvoir t'aider davantage pour l'instant, mais je ferai de mon mieux."

Sur ce, je termine mon café maintenant froid et je prends les comprimés sur le bureau. "Merci Mark, puis-je te demander de garder cette affaire discrète ?" Il me fait un sourire d'acceptation en me faisant sortir. "Je te tiendrai au courant." En sortant par les portes doubles, le soulagement de partager mon problème allégea tout pour un moment.

Je saute le dîner, je n'ai pas envie de manger, alors je fais une sieste qui semble durer des heures mais qui ne dure que 40 minutes. "Qu'est-ce qui ne va pas chez moi Damon, je suis épuisé mais je ne peux pas dormir, mais j'ai besoin de dormir parce que je suis épuisé," lâchant un grand soupir. Damon, gémissant à côté, n'arrange pas les choses. Je décide de contacter ma mère. "Maman, comment ça va ? Désolé de ne pas t'avoir vue au dîner, j'ai essayé de rattraper un peu de sommeil. Je suis contente que tu te reposes, mon chéri, moi ça va, la journée a été difficile, ton père n'est pas de bonne humeur pour une raison ou une autre cette fois-ci." Elle ne sait pas ? Pourquoi ne sait-elle pas ? "Mets la bouilloire, j'arrive dans 5 minutes. Ne cause pas d'argument, Luc, s'il te plaît."

Ça me brise le cœur à chaque fois qu'elle supplie, c'est comme si elle était brisée, elle est devenue plus faible au cours de l'année dernière. Debout devant la maison de mes parents, essayant de me calmer avant d'entrer, ça ne durera pas longtemps, mais pour ma mère, je vais essayer, je lui dois bien ça. Ils vivent en dehors de la maison de la meute depuis qu'ils ont découvert pour moi, ma mère aimait être ici, en paix quand elle ne travaillait pas ou n'aidait pas la meute avec d'autres tâches, mon père était toujours si occupé qu'il n'était jamais à la maison, donc ma mère pouvait faire ce qu'elle voulait. Bien que je sache qu'ils s'aiment, je sens toujours qu'il y a autre chose, mais quoi ? C'est quelque chose qu'ils ne veulent manifestement pas discuter avec moi. Lâchant un profond soupir, comporte-toi bien pour maman, Luc.

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